L'histoire de Satan

22/03/2020

Il incarne le mal et la tentation. Créature céleste, il est à l'origine l'« accusateur » ou l'« adversaire » avant de devenir un démon. 

Dans la tradition chrétienne, Satan est mentionné dans le Livre de Job et dans les Évangiles par Jésus qui le qualifie de « prince de ce monde ». Il est identifié au chef des anges déchus. Cette conception s'appuie sur les écrits bibliques : l'ange rebelle fut déchu selon Isaïe et Ézéchiel dans l'Ancien Testament et Pierre et Jude dans le Nouveau Testament. Selon l'enseignement du catéchisme de l'Église catholique romaine, les anges furent tous créés par Dieu pour être bons mais certains devinrent mauvais et se retournèrent contre leur créateur. Les anges n'ayant pas besoin de la foi puisqu'ils ont déjà la connaissance de toutes les choses célestes, leur rébellion contre Dieu constitue un acte impardonnable pour ceux qui le disent, donc les hommes (qui l'écrivent), à savoir que trahir l'Éternel c'est aussi trahir le Temps, c'est une chute fatale, une erreur fatale. Matthieu qualifie cette rébellion de péché impardonnable dans « cet âge ou un âge à venir ».

Satan est identifié également au Serpent de la Genèse.

Satan est traditionnellement associé à Belzébuth ou Baal-Zébub (le dieu Baal dit « Seigneur des mouches ») par les Pharisiens dans les Évangiles et à Méphistophélès au Moyen Âge.

Satan est fréquemment surnommé Lucifer, sans qu'aucun texte de l'Ancien Testament ou du Nouveau n'utilise ce terme. L'assimilation à Lucifer provient du fait que Vénus était appelée « astre du matin », expression rappelant celle d'Isaïe.

Ainsi, Jérôme de Stridon, vers 40823, utilise le terme « Lucifer » pour traduire dans sa Vulgate l'hébreu HêYLêL du passage d'Isaïe. HêYLêL (ou HYLYL dans l'un des manuscrits de la mer Morte) vient de la racine HâLaL (« briller, luire » mais aussi « vouloir briller, se vanter, extravaguer ». Les lexicographes Brown, Driver et Briggs, ainsi que Koehler et Baumgartner le traduisent par shining one (« celui qui brille »), qu'ils interprètent comme « étoile du matin. » Dans la Septante, on lit ὁ ἑωσφόρος ὁ πρωὶ ἀνατέλλων, qui signifie « le porteur d'aurore, celui qui se lève le matin ». L'étymologie grecque de Lucifer, Φωσφόρος (Phosphoros), est « porteur de lumière ». En latin, lux, luci- signifie « lumière » et fer, « porteur », et le nom d'étoile du matin lui est donné, sans qu'il ne soit fait de lien avec Satan. Depuis Satan est ainsi nommé Lucifer dans de nombreux écrits postérieurs à la Bible, notamment dans le texte de John Milton, Le Paradis perdu (7.131-134, parmi d'autres). Selon Milton, Satan était le plus brillant parmi les légions des anges, plus brillant même que les étoiles autour de lui.

Les textes et les œuvres d'art (les tympans des cathédrales par exemple) le représentent sous des traits différents : le serpent qui tente Ève, n'est pas nommé par le nom de Satan dans les passages de la Genèse, le personnage hybride mi-homme, mi-bouc médiéval (hérité du Pan antique), le dragon (combattu par l'archange Michel selon l'Apocalypse de Jean), le Léviathan.

Au Moyen Âge, on imaginait que Satan présidait le sabbat des sorcières.

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Sources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Satan 

Journal d'une Sorcière
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